La place du corps

Il est communément admis qu'une interprétation trop dualiste a conduit au rejet du corps et à des pratiques de mortification volontaire douteuses ou au mieux à se couper d'une partie de soi-même qui fini par se rappeler a nous.

Cependant aujourd'hui j'ai parfois l'impression d'assister à l'excès inverse. Le corps serait devenu participant de la spiritualité au point d'en arriver à dire qu'une prière qui ne se traduit pas par des gestes ritualisés n'est pas entière ou n'en est pas une (catholicisme) ou n'est pas vraiment la prière de quelqu'un né de nouveau ou qu'il y'a un problème dans la relation avec Dieu (pentecôtisme).

Or sans rien nier de la réalité du corps la pensée biblique me semble tout de même établir des hiérarchies entre ce qui est corruptible et ce qui est incorruptible chez le chrétien. L'essentiel demeure caché en Christ et non manifesté, d'où l'appel à marcher non par la vue mais par la foi. Ou encore le fait que nous ne connaissons plus Christ selon la chair, une compréhension propre à la nature humaine. Ces affirmations me semblent assez marquées pour suggérer que nous faisons mieux de ne pas trop nous arrêter sur le "vêtement" de Christ.

Comment voyez vous les choses ?

Jyncen a écrit:Il est communément admis qu'une interprétation trop dualiste a conduit au rejet du corps et à des pratiques de mortification volontaire douteuses ou au mieux à se couper d'une partie de soi-même qui fini par se rappeler a nous.

Cependant aujourd'hui j'ai parfois l'impression d'assister à l'excès inverse. Le corps serait devenu participant de la spiritualité au point d'en arriver à dire qu'une prière qui ne se traduit pas par des gestes ritualisés n'est pas entière ou n'en est pas une (catholicisme) ou n'est pas vraiment la prière de quelqu'un né de nouveau ou qu'il y'a un problème dans la relation avec Dieu (pentecôtisme).

Or sans rien nier de la réalité du corps la pensée biblique me semble tout de même établir des hiérarchies entre ce qui est corruptible et ce qui est incorruptible chez le chrétien. L'essentiel demeure caché en Christ et non manifesté, d'où l'appel à marcher non par la vue mais par la foi. Ou encore le fait que nous ne connaissons plus Christ selon la chair, une compréhension propre à la nature humaine. Ces affirmations me semblent assez marquées pour suggérer que nous faisons mieux de ne pas trop nous arrêter sur le "vêtement" de Christ.

Comment voyez vous les choses ?

Cette interrogation est pour le moins complexe car que connaissons-nous de la "composition" de l'être humain ? Il est hasardeux de chercher une réponse bibliquement correcte.
Selon certains un être humain se compose d'un corps et d'une âme (dichotomisme).
Selon d'autres une être humain se compose d'un corps, d'une âme et d'un esprit (trichotomisme).
Que nous soyons dichotomistes ou trichotomistes, quelle place, quelle valeur accordons-nous au corps (corruptible) par rapport à l'autre élément/aux autres éléments ?
Peut-être faut-il établir une échelle de comparaison entre le physique/matériel/corporel et le spirituel.
Je n'ai aucune réponse précise à formuler.

Jyncen a écrit:Il est communément admis qu'une interprétation trop dualiste a conduit au rejet du corps et à des pratiques de mortification volontaire douteuses ou au mieux à se couper d'une partie de soi-même qui fini par se rappeler a nous.

Cependant aujourd'hui j'ai parfois l'impression d'assister à l'excès inverse. Le corps serait devenu participant de la spiritualité au point d'en arriver à dire qu'une prière qui ne se traduit pas par des gestes ritualisés n'est pas entière ou n'en est pas une (catholicisme) ou n'est pas vraiment la prière de quelqu'un né de nouveau ou qu'il y'a un problème dans la relation avec Dieu (pentecôtisme).

Or sans rien nier de la réalité du corps la pensée biblique me semble tout de même établir des hiérarchies entre ce qui est corruptible et ce qui est incorruptible chez le chrétien. L'essentiel demeure caché en Christ et non manifesté, d'où l'appel à marcher non par la vue mais par la foi. Ou encore le fait que nous ne connaissons plus Christ selon la chair, une compréhension propre à la nature humaine. Ces affirmations me semblent assez marquées pour suggérer que nous faisons mieux de ne pas trop nous arrêter sur le "vêtement" de Christ.

Comment voyez vous les choses ?

Quelques pensées sur le sujet:

De façon générale Dieu fait advenir dans le visible le reflet de l'invisible comme témoignage de ce qu'il est et de ce qu'il veut pour l'être humain.
Le chrétien est donc responsable de montrer dans son attitude extérieure le plan de Dieu pour la terre.
C'est le sens des recommandation de Paul pour la tenue des hommes et des femmes, leur relation particulière, la tenue des réunions, etc...

Attention à la confusion possible, Le chrétien n'est pas appelé à montrer dans ses gestes sa vie intérieure mais le plan de Dieu, ce qui est bien différent.
Il ne s'agit pas de se laisser aller à ses intuitions, mais de se comporter selon le texte biblique qui dévoile le plan de Dieu.

La mortification concerne un autre côté. Le corps où habite le péché a des appétits désordonnés et insatiables, c'est dans ce sens qu'il y a besoin de mortification.
Ne pas trop manger ni trop boire ni trop dormir, mesurer ses gestes ses propos ses réaction, ne pas se laisser dominer par ses envies etc....

Aujourd'hui j'ai été interpellé dans la rue par un moine hindou qui voulait me prêcher la Bagavad Gita. Pour lui tout passait d'abord par le faire par le corps comme véhicule dans la relation à Dieu. Le niveau de pratique et de renoncement qu'il disait s'imposer est tellement exigeant que je ne pouvais pas lui faire entendre grand chose sur un autre chemin.

Jyncen a écrit:Aujourd'hui j'ai été interpellé dans la rue par un moine hindou qui voulait me prêcher la Bagavad Gita. Pour lui tout passait d'abord par le faire par le corps comme véhicule dans la relation à Dieu. Le niveau de pratique et de renoncement qu'il disait s'imposer est tellement exigeant que je ne pouvais pas lui faire entendre grand chose sur un autre chemin.

Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, car ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité et le mépris du corps, mais ils sont sans aucune valeur et ne servent qu'à la satisfaction personnelle. (Colossiens 2,23)

Jyncen a écrit:Aujourd'hui j'ai été interpellé dans la rue par un moine hindou qui voulait me prêcher la Bagavad Gita. Pour lui tout passait d'abord par le faire par le corps comme véhicule dans la relation à Dieu. Le niveau de pratique et de renoncement qu'il disait s'imposer est tellement exigeant que je ne pouvais pas lui faire entendre grand chose sur un autre chemin.

Les concepts développés par ce type d'ésotérisme échappent fréquemment à notre esprit occidental.