Quid du pluralisme chrétien ?

Encore faut-il, me direz-vous, reconnaître son existence et sa nature (ce qui n'est pas gagné d'avance).
Est-il raisonnable de nier son existence ou du moins de minimiser ce pluralisme ?
Peut-on considérer ce pluralisme comme une richesse, ou un frein ?

En ce qui me concerne, ce pluralisme n'est ni une richesse ni un frein, mais plutôt un fait concret établi dont il est bon de tenir compte.
Le débat est ouvert ...

Je pense qu'il y a à la fois du bon, comme le dit l'apôtre:
"Car d'abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j'entends dire qu'il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie; car il faut aussi qu'il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous." (1 cor 11,18-19)
Certaines habitudes et certains enseignements sont tellement néfaste qu'il ai bon qu'ils ne se retrouvent pas partout.

Mais il y a aussi une chose triste.
C'est que chaque dénomination se prive des dons qui sont de l'autre côté. Et cela parceque les dirigeants sont incapables de se supporter les uns les autres dans l'amour, ils voient toujours la faute de l'autre comme insupportable et la leur toute petite. En cela l'humble auditeur est un bien meilleur exemple qu'un grand pasteur.

Mais aujourd'hui chaque chrétien peu à loisir jouir des dons de chaque dénomination, il peut se rendre facilement en tous lieu, il peut aimer tous ses frères en action et en vérité.
Alors, soyons de ceux qui franchissent les barrières, soyons les traits-d'union !

Alaind2 a écrit:Encore faut-il, me direz-vous, reconnaître son existence et sa nature (ce qui n'est pas gagné d'avance).
Est-il raisonnable de nier son existence ou du moins de minimiser ce pluralisme ?
Peut-on considérer ce pluralisme comme une richesse, ou un frein ?

En ce qui me concerne, ce pluralisme n'est ni une richesse ni un frein, mais plutôt un fait concret établi dont il est bon de tenir compte.
Le débat est ouvert ...

Cette "neutralité" que je tente de m'imposer me préserve, du moins je l'espère, d'une prise de position trop réductrice.
Admettre cette réalité pluraliste est une chose, tenter de l'expliquer en est une autre, d'où l'ouverture d'un sujet supplémentaire.
Ce sujet supplémentaire se situe ici

Gadou a écrit: ... Mais aujourd'hui chaque chrétien peu à loisir jouir des dons de chaque dénomination, il peut se rendre facilement en tous lieu, il peut aimer tous ses frères en action et en vérité.
Alors, soyons de ceux qui franchissent les barrières, soyons les traits-d'union !

Je partage ton avis dans les grandes lignes bien que quelques réserves me viennent à l'esprit.
Pour avoir fréquenté un nombre important de dénominations différentes, j'émets quelques doutes quant à la volonté et le courage de certains chrétiens qui préfèrent ne rien tenter de "nouveau".